MARTIAL LEITER

22 avril - 5 juin 2016

"Quand je fait du noir et blanc, je ne pense même pas que je fais du noir et blanc. Enfin, je dessine. Je montre un monde qui, en même temps, est voisin du monde dans lequel on vit, mais c’est un monde plus idéel. […] Avec la montagne, les paysages, voire les oiseaux, je pense qu’il y a une distance qui a été prise, dans quelque chose qui est plus complet. Là, je peux m’en donner à cœur-joie sur le coté plus plastique, plus allusif, ce qui m’était relativement interdit dans le dessin de presse. Tout à coup il y a la dimension intérieure, c’est peut être plus en accord avec une recherche de ce qu’on est, de pourquoi on est là, en se confrontant à des choses qui elles-mêmes sont là depuis très longtemps, à savoir, par exemple, les montagnes. La montagne, c’est le monde. A travers la montagne, je parle du monde, de notre être au monde. "