Flaviano Salzani et Guerino Paltenghi
Villa Murillo, rue du Lac, 61 | 1815 Clarens
du jeudi 10 septembre au 1er novembre 2020 - aux heures habituelles et sur RDV au 079 241 89 13
Guerino Paltenghi
Guerino Paltenghi est né dans une famille tessinoise, en 1935 à Croglio dans le
Malcantone. Il a passé son enfance à Ponte Tresa où il a conservé ses attaches.
À 11 ans, il gagne le canton de Vaud, où son père va travailler. Déjà Guerino rêve de devenir artiste peintre.
Lorsqu’il est en âge de choisir son métier, Guerino fait des études de dessinateur architecte, ce qui va lui permettre de dessiner abondamment. Il ouvre un atelier d’architecte à Château-d’Oex, pour construire et transformer des chalets du Pays-d’Enhaut.
Il pratique ce métier jusqu’à lâge de 50 ans, puis il décide de se consacrer totalement à la peinture, passion qui n’a jamais cessé.
Flaviano Salzani Né à Fribourg en 1957, vit à Riaz
Ecole des Arts et Métiers, Vevey. Membre de Visarte.
Activités dans la décoration, le dessin (service archéologique), La scénographie (Arènes d’Avenches, Expo 02,...) et l’enseignement.
Depuis 1980, de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Pièces monumentales à Belfaux ( salle paroissiale), Fribourg (Swisscom), Riaz (place comunale) et Bulle (cimetière), Les Bains de Charmey.
Au bénéfice de deux cultures, italienne par son père et suisse par sa mère, Flaviano se construit et se nourrit de cette double identité.
Son oeuvre est imprégnée par les thèmes des racines, du départ, du voyage et plus généralement, de “l’homme à travers ses devenirs”. Elle témoigne à la fois de cette dualité culturelle et artistique, et explique en même temps une certaine instabilité existentielle.
Depuis le temps, l’artiste sculpte des objets faits d’éléments récupérés et fabriqués (terre, bois, métal,..) qu’il trouve dans ses magasins: les décharges, entre autres.
Ses sculptures sont de modestes et naïves reliques, des objets étranges et ludiques: figures humaines à petites têtes, typiques de son style, chariots-jouets, boîtes, cabanes (repères), animaux,...
Quant à ses dessins, après l’explosion solaire de son flamboyant carnet de route intitulé “Ivre vivre Venezia” (réalisé en 2003, l’année de la canicule), ils évoluent de plus en plus vers un certain dépouillement et l’absence de couleurs.
Quand on lui demande ce que lui apporte ce dialogue entre la sculpture et le desin, Flaviano répond: “Je jongle sans cesse entre l’art rupestre et le baroque. Un équilibre”
PS: Souvenir, souvenir: Première expo 1973.
Fribourg. Paul Brügger, Bernard Déforel-Chassot et moi.